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Namballe - San-Ignacio (13/10/2010) | 49 km parcourus |
Oups, le soleil me tape tellement sur la tête que j'avais oublié de vous dire qu'hier nous étions enfin entré au Pérou. Quelle joie d'enfin me retrouver chez moi.
Joie masquée par la chaleur |
Maintenant que me voici donc au Pérou, je vais en profiter pour tirer un trait sur l'Équateur. Je pense qu'il n'existe pas pays pire au monde pour la pratique du cyclocamping :
- Les pentes sont très raides, rarement sous les 10 % et souvent au-dessus des 15 %.
- Il est difficile de faire plus de 5 kilomètres sans se faire courser par un chien
- Les moustiques et les midges sont omniprésents, parfois même au-dessus des 3 000 m
- Les chaleurs accablantes nous empêchent souvent de rouler entre 10h et 15h.
- L'état des pistes est lamentable
- Les endroits pour bivouaquer sont toujours difficiles à dénicher
- La pollution émanant des bus et des camions aux abords des villes est plus que suffocante
Maintenant on ne va évidement pas se plaindre vu que c'est toujours nous qui avons choisi de passer par une route plutôt qu'une autre. Avec notre expérience de 2007 on savait à quoi s'attendre même si la dernière semaine fut particulièrement infernale.
Nous voici donc parti à l'assaut du Pérou mais, quelques kilomètres à peine après notre départ, nous avons la mauvaise surprise d'être rattrapé par le soleil qui a, lui aussi, réussi à passer la frontière juste à la fin de la nuit. Mécontent que nous ayons essayé de le semer, il a décidé de nous punir et d'être encore plus rayonnant qu'en Équateur... et on nous a prévenu, plus on va se diriger vers Jaen et plus cela sera pire.
On va encore bien rigoler
Namballe - San-Ignacio (10/13/2010) | 49 km cycled |
First day (and first article) of Peru : the country Enzo likes so much (=the reason for which we came back here). We slept in a (very) small village 4 kms further than the border. It was a huge (but completely neglected) hotel, runned by an (almost) deaf old woman. (We were (of course) the only clients). In the morning there did not seem to be a possibility to have breakfast somewhere, so we just eat some cookies and take off. Already at 8am the sun burns...
The good thing is that the climbs here are less steep, so we can stay on our bikes and go some faster. It is still dirt-road, but with less stones.
Enzo does not agree with this, but I feel this country to be poorer than Ecuador. Most people live really very rudimentary : in houses made of mud-bricks, often with no electricity or water (=which in Ecuador wasn't so). It sometimes feels like time stood still here.
It sometimes makes me feel embarrassed when we pass with our modern equipments and the fact that we can take a plane from Belgium to here, the fact we can take the opportunity to travel, etc. (Most people here have not seen there own country, sometimes not even their neighbour-village...).
Girly |
Again today the heat made it difficult to reach San-Ignacio. The legs and body are fine, but that damn heat is so exhausting. It burns on the head, the arms,... the sweat keeps on dropping (even when not making effort). We keep on poring water on our heads (to refresh it). Enzo starts to suffer... (He does not like heat at all).
Arrived in San-Ignacio we take an almuerzo (=a meal). We just heard the woman say to another customer that it costs 4 sols, but when we paid we had to pay 8 sols each... 'What the f...?' You had double portions, she said... (but 1. we did not ask for a double portion & 2. we did not receive a double portion...) Welcome in Peru(?) (=always ask the price in advance!)
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